Football thur et doller - La passion partagée

Personne, je dis bien personne, dans la grande famille des présidents de clubs, dirigeants, entraineurs et bénévoles qui œuvrent inlassablement pour la santé de leur club, pour la bonne entente, pour la convivialité, n’est à l’abri d’incidents, quels qu’ils soient. La bêtise, le fanatisme, à tout moment, peuvent enrayer la belle machine. On s’en est encore rendu compte samedi dernier, sur l’un des stades du secteur Thur-Doller.

86^e’, coup de sifflet de l’arbitre pour sanctionner une main bien involontaire d’un défenseur. Dans sa chute, il avait heurté le ballon de la main. Cela aurait pu être la chaussure de son adversaire ou une pâquerette poussant dans le coin…  Mais voilà, ce fut le ballon et l’arbitre, en son âme et conscience, désigna le point de penalty en guise de sanction suprême pour cette futilité. Comme un agent de police, il est et reste seul maître à bord pour juger… Et cette action, au départ banale, a privé l’équipe d’un succès qu’elle était prête à cueillir, quelques minutes plus tard.

Les paroles, oui ... et encore

Les spectateurs constatent, certains acceptent, d’autres s’énervent, d’autres encore insultent. Mais ce ne sont là que des paroles qui s’envolent et qui, exceptées lorsqu’elles sont vraiment blessantes, seront vite oubliées.

Les dirigeants, dès lors et premiers désespoirs mis de coté, se font un devoir de préparer la sortie du terrain de l’arbitre après le coup de sifflet final. Ils l’entourent, l’escortent et pensent le protéger correctement.

Quand le mal est fait...

Mais que faire, lorsque, sorti de ses gongs, un spectateur surprend la vigilance de tout ce beau monde et tente de frapper l’homme au sifflet. Que faire lorsque le mal est fait. Que faire pour empêcher ce qui devient ensuite irréparable, même si le coup donné ou non n’a fait qu’effleurer sa cible, même si, à priori, ce ne fut qu’une violente caresse. Rien ; absolument rien !

L’arbitre, aujourd’hui, est protégé. L’UNAF se charge de le défendre devant les tribunaux civils. Ce ne sont plus des petites affaires vite classées. Alors, qu’on se le dise : Public, joueurs, dirigeants, respectez adversaires, partenaires et arbitres. Faites honneur à votre sport préféré. Ce n’est que du sport et rien que du sport !

La prime du fair - play s'envole !!

Aujourd’hui, le club concerné, jusque là classé premier au challenge du fair – play, perdra peut être tout. Avec les pénalités pour cet incident, il laissera probablement ce fauteuil à un autre club. Rien que pour cela, il passera à coté d’une récompense promise de 500 euros et d’un jeu de maillots, à la fin de la saison. Et les joueurs n'y peuvent rien, leurs dirigeants non plus...

Tout cela pour un geste qui fera peut être méditer le coupable. Trop tard…

Qu'en pensez - vous ?