Le match du jour
18/11/2013: Aspach-le-Haut - Willer-sur-Thur en images
Aspach-le-Haut - Willer-sur-Thur: Le duel était attendu. D'un coté une équipe locale ayant beaucoup de mal à s'y retrouver dans cette division 1 qu'elle découvre. De l'autre, un FC Wuller-sur-Thur qui ne compte, avant cette rencontre, que quatre seuls matchs à son compteur. Exempt un jour, organisateur de la fête de la Questche un autre, victime des pluies diluviennes ensuite. Dans ces conditions, difficile de rentrer dans la course.
L'opposition entre ces deux voisins a longtemps été indécise avant de tourner à l'avantage des joueurs d'Adrien Binder. Willer, en bleu, s'impose finalement 3-1, a marqué deux buts sur penalty et vu son adversaire terminer la rencontre à 10.
Certains diront que persinne ne s'est fait de cadeau et c'est bien vrai. Mais quel plaisir de constater, au bout des 90 minutes, que l'équipe locale, même attristée par sa défaite, dresse une haie d'honneur pour la sortie des adversaires du jour et de l'arbitre. On connaissait cela au rugby. Voilà que le football y arrive à son tour. Enfin. Finalement, le football est un sport comme un autre et le respect doit faire partie de ses valeurs principales!
05/06/2013 : Vieux-Thann sauvé
La curiosité m'avait bien sûr poussé à me rendre autour de la belle pelouse de l'AS Berrwiller pour la rencontre refixée à hier soir mardi. Un match que l'Asblanc se devait de remporter afin de s'éviter une soirée cauchemardesque, samedi, face au Mouloudia.
Tout avait démarré très vite, tant pis pour les retardataires qui se sont attardés au club house et qui se reconnaitrons (n'est ce pas Joseph). Car Bruno Bizzo lançait astucieusement Boby Reinhard en profondeur qui croisait astuciausement pour le 0-1 dès la 3e minute. La moitié du chemin était ainsi faite face à une équipe locale qui, finalement, ne s'est montré dangereuse que sur quelques ballons ariens maitrisés par un Yannick Laubecher séreux et une défense bien en place des blancs.
Les occasions, en seconde période, allaient encore être vieux-Thannoises mais précipitation et crispation au moment du geste final corsèrent le suspens. Finalement, le second but, celui de la délivrance, était signé Daid Belhadj qui contournait le gardien visiteur pour mettre le ballon au fond.
On se dirigeait vers une fin de match tranquille lorsque l'une ou l'autre décision bizarre de l'arbitre ajoutèrent nervosité et contestrations. Gros manque de psychologie de la part de l'homme au sifflet. Expulsion temporaire de 10 mn, décision autoritaire de ne pas laisser revenir sur le terrainun joueur soigné après une blessure pendant trois minutes... Vieux-Thann se retrouva, pendant ce temps à 9 alors qu'il restait une dizaine de minutes à jouer.
Là, ce qui devait se terminer dans la liesse, devint un moment empoisonné avec un banc ayant à juste titre les nerfs à fleur de peau et des joueurs craignant soudain de voir l'adversaire réussir un but de raccroc qui aurait rendu la fin de match insoutenable...
Pourtant, l'essentiel était fait. Et le coup de sifflet final, libérateur, permettait à Vieux-Thann d'assurer son avenir avec un succès amplement mérité. Il était grand temps. Mais le meilleur homme, sur le terrain, n'aura pas été l'arbitre... Navré de devoir le souligner...
03/06/2013 : Un dimanche spécial
Un dimanche spécial
J’avais quitté le secteur, ce dimanche matin, convié à une sortie avec des amis pour un Brunch en Allemagne prévu de longue date. On ne peut échapper à certaines obligations et promesses… Et un dimanche sans football, de temps en temps, cela ne tue pas un homme, même un passionné comme moi.
Mais lorsque je me rends compte que, estomacs bien remplis et discussions épuisées, tout le monde s’apprête à quitter les rives débordantes du Rhin, (spectacle impressionnant) pour revenir dans l’hexagone, cela me réjouit.
Impressionnat, le Rhin à Vieux-Brisach
Car la journée sans foot devient, du coup, une journée avec foot. Il ne reste plus qu’à faire son choix. Alsace 20 propose un Raon l'Etape– Racing Strasbourg décisif pour le club de Marc Keller. Mais il y a un autre truc qui me titille. Je n’ai que des amis à Willer-sur-Thur et à Oberbruck et, si déjà j’ai l’occasion de tous les retrouver pour le sommet de la division 1 départementale, au diable le CFA national.
Et égalisation signée Rozek pour Willer-sur-Thur
Vite dit, vite fait, cap sur Willer où, vue l’heure tardive d’arrivée (il est 16 h 15), il est bien difficile de trouver une place de stationnement. On se débrouille dans les hautes herbes, au bord de la Thur. Là je retrouve d’abord Marco, appareil photo d’attaque, prêt à bondir sur une bonne action. Le public est nombreux, bruyant. Les joueurs sont appliqués mais brouillons, crispés par l’enjeu. Pour les gaillards d’Oberbruck, il faut un match nul pour assurer le titre et cette montée tellement désirée, tellement ratée de … justesse par le passé. Pour les Willerois, c’est au contraire le match d’une première chance, celle de faire douter Oberbruck en cas de succès bleu et de les tétaniser pour un dernier match ou l’USOD pourrait alors tout perdre face à Morschwiller. Un scénario renversant mais possible, terrible mais réaliste, cruel mais à ne pas écarteri...
Le football, balle au pied, n’aura pas été de grand niveau. Ils sont plus de 200 à pouvoir en témoigner. Mais ce que j’ai retrouvé en ce dimanche, c’est la passion. Une passion que certains disent disparue mais que d’autres, comme au sein du FCW ou de l’USOD, entretiennent avec un rare bonheur. Bonheur : le mot est juste lorsque, après 90 minutes acharnées, indécises jusqu’à l’ultime coup de sifflet, les joueurs heureux d’avoir atteint leur objectif font la fête sur le terrain et quittent ensuite la pelouse à travers une double haie d’honneur proposée par leurs adversaires, pourtant difficiles à consoler mais dignes dans ce moment de petite déprime...
Joie pour l'USOD
Le football, ainsi, réconcilie tout le monde et ne divise plus. Il redevient ce sport que nous adorons tous, qui déclenche des moments de joie intense et parfois de tristesse. C’est selon… Et lorsque, comme dimanche en fin d’après midi, tout le monde reste au stade, discute, commente autour d’une bonne mousse en refaisant le match comme dirait Sacomano, c’est le foot qui a gagné. Oberbruck monte, Willer ne monte pas... Et alors? Ils monteront la saison prochaine entendait-on ci et là. Des présidents qui s’embrassent, qui se souhaitent bonne chance pour la suite... CA C’EST LE SPORT, LE VRAI ! Au fait, le résultat du match ? 1-1. J'allais oublier...
André