Football thur et doller - La passion partagée

Jamais je ne me permettrais de critiquer ou de mettre en mettre en cause les décisions très difficiles à prendre par les diverses commissions de de discipline, sue ce soit au niveau du District Alsace ou au niveau de la Ligue du Grand Est. Même, si je les partage pas toujours, ce qui est mon droit, certaines sanctions que j’essaye toutefois de comprendre, un peu comme tout le monde.

Et, en général, je ne commente que des faits auxquels j’ai assisté, dont je suis témoin et dont je peux donc parler librement. C’est le cas de la fin prématurée, à la 88^e minute, de la rencontre de Régional 2 entre le Stade Burnhauptois et l’US Wittenheim.

Au sein de ces deux clubs, j’ai des amis, joueurs ou dirigeants et donc je n’ai aucun parti pris pour les uns ou pour les autres.

Les faits : 88^e mn. Une belle attaque de l’US Wittenheim est ponctué par un ballon pleine lucarne qui donne l’avantage à la marque aux visiteurs. Le gardien local et un attaquant veulent prendre possession du ballon, dans les filets, comme cela se passe sur tous les terrains de France et de Navarre. L’un pour que le jeu reprenne très vite, mené 1-2, l’autre pour fêter la victoire. Bousculade entre les deux joueurs suivi d’un coup de tête volontaire de l’attaquant sur le gardien qui s’écroule et restera au sol pendant 40 minutes avant d’être évacué par les pompiers. L’arbitre est averti par son assistant qui, lui, a tout vu. L’auteur du coup de tête s’est éloigné et a rejoint ses coéquipiers au milieu du terrain. L’arbitre le rejoint pour l’expulser, carton rouge. Le coupable de ce vilain geste est puni et rejoint les vestiaires.

L’équipe locale, en refusant de reprendre la partie alors que le gardien est évacué à l’hôpital, perdra sur tapis vert la rencontre avec un point de pénalité en prime, à l’issue de sa convocation devant la commission de discipline de la LGEF, à Strasbourg. La sanction, elle-même, ne surprend pas. Le règlement est appliqué et n’est pas le même que celui qui s’est appliqué après le match arrêté sur le même terrain lors de la visite de l’ASIM 2. Là, les deux formations, d’un commun accord, avaient décidé de ne pas reprendre après la blessure du gardien de l’équipe visiteuse et, logiquement, la rencontre a été rejouée.

Mais contrairement aux dires de l’entraineur de Wittenheim, le gardien de but du Stade Burnhauptois n’est pas resté au sol suite aux conseils de son entourage mais bel et bien parce qu’il a subi un traumatisme crânien, diagnostiqué lors de son passage à l’hôpital. Il n’a pas été victime d’un simple coup mais bel et bien d’un coup de tête volontaire pour répondre à une bousculade comme il y en a tant d’autres. Certaines accusations diffusées par voie de presse, voir copie ci-dessous, mériteraient d’être revues.

André