Un petit coup de gueule ...
Ras le bol
Entre les incidents de la rencontre qui opposait, il y a dix jours, le FC Masevaux à l’AS Aspach-le-Haut avec match arrêté suite à une altercation entre joueurs suivi d’une bagarre générale à laquelle se sont mêlé des spectateurs, il ne m’appartenait pas de prendre position pour les uns ou pour les autres. Je n’ai pas assisté à ce « grand… n’importe quoi » au sujet duquel on raconte depuis des versions bien différentes. L’instruction de cette affaire et les sanctions définitives seront prises très rapidement, vu la fin du championnat programmée dans quelques jours.
Il faut des sanctions exemplaires...
Mais il est certain que l’un ou l’autre protagoniste risque d’être lourdement puni, surtout s’il s’agit de récidivistes ayant déjà eu affaire à la commission de discipline ! Il faudra bien accepter les sanctions, lorsqu’on a fauté… C’est un peu comme un feu brulé, un stop non respecté ou un excès de vitesse en voiture.
Les insultes prennent le dessus et les réactions font le reste...
Mais ce qui est grave, c’est qu’une partie de ce beau monde prend les surfaces de jeu comme une aire de défoulement. Cela devient vraiment une rengaine… C’est là qu’on ne respecte plus rien, c’est là ou l’adversaire est un ennemi, c’est là où fleurissent les insultes de tout genre. On ne parle même plus de sport. De là à parler de guerre, il n’y a qu’un pas que personne, pourtant, ne veut franchir. Et le football n’est pas le seul sport touché. Même si certains le prétendent…
Ou est passé le plaisir...
Pour ma part, depuis gamin, j’adore ce ballon qui nous a tous fait rêver. Les exploits des grands joueurs, les résultats de nos équipes de village, le suspens des derbies chauds entre clubs voisins qui se terminaient pourtant autour d’un verre. Aujourd’hui, les après matchs sont tristes la plupart du temps.
La version des uns, la version des autres...
A Burnhaupt dimanche, on s’interrogeait sur la nature de la blessure du gardien, victime d’un coup de tête intentionnel et gratuit qui l’a laissé assommé pendant une quarantaine de minutes avant de la voir évacué vers l’hôpital.
Certains ont craint pour son intégrité physique. D’autres prétendaient que c’était du cinéma, persuadés d’un coup monté pour que la rencontre soit rejouée. Car l’équipe locale n’a pas souhaité reprendre le jeu, joueurs marqués par la blessure de leur coéquipiers. Peut on le leur reprocher ? Doit on les sanctionner avec une rencontre perdue sur tapis vert ? Quelle sera l’interprétation de la commission appelée à statuer, à l’écoute des versions qui seront proposées par les uns et par les autres ? Qui aura raison, qui aura tort ? Attendons…
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