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"Nous devons y croire jusqu'au bout "

Grosse fessée, dimanche, pour le FC Burnhaupt-le-Haut, corrigé sur un score sans appel (8-2) à Holtzwihr, par le Racing. Après le 0-8 contre Munchhouse (26/09) et le 7-2 encaissé à Bartenheim (24/10), c’est la troisième « grosse déculottée » de la saison  pour les « rouges ». Mais à chaque fois, la réaction a été positive dans la foulée. En sera-t-il de même dimanche lors de la venue de Kembs réunis ?

L’analyse du coach Antoine Rotolo est lucide et réfléchie. « Huit joueurs étaient absents dimanche, essentiellement en raison de blessures. Le décor était donc planté. Lors du match sur le terrain synthétique (…)  du FC Mulhouse, on ramène trois blessés. Ca fait mal ! Et à Holtzwihr, dans ce contexte, on prend un but dès la première minute ce qui n’a rien facilité. Nous avons, par le passé, déjà connu pareils revers et on s’en est toujours remis avec de bonnes réactions dans la foulée. Les jeunes sont capables de prendre une « valise » sans pour autant être touchés moralement. D’un coté, c’est un défaut mais de l’autre, je les sais capables de tout oublier et de s’imposer lors du match qui suit. »

Et maintenant…

Antoine Rotolo analyse encore. « Mon objectif prévoyait 30 points. A ce jour, nous en sommes à 27.  Trois équipes sont derrière nous et il est évident que la marge de manœuvre diminue. Face à Kembs, dimanche, l’enjeu sera de la plus haute importance. Mais aujourd’hui, le plus embêtant est constitué par les blessures de longue durée. Certains joueurs, par ailleurs, n’ont pas la possibilité de s’entraîner régulièrement pour raisons professionnelles ou à cause des études. Difficile de se projeter dans l’avenir après le match de dimanche dernier. Mais je suis vacciné et ne suis pas du genre à me laisser abattre ! Cela fait trois saisons que nous atteignons nos objectifs, (même au-delà) et nous ferons tout pour réussir une nouvelle fois, même si le niveau s’est élevé avec les équipes comme le FCM 2, Bartenheim et Brunstatt. »

On attend donc une grosse réaction du FCB face à Kembs. « Si les blessures ne s’accumulent pas, nous pouvons y croire jusqu’au bout ! » L’optimisme reste de rigueur malgré ce passage bien délicat.